Le train de 6h59 est parti en retard, ce matin, et donc la correspondance à Palézieux n’a pas été assurée. Conséquence:  attente à Palézieux du train suivant pour rejoindre mon point de départ du jour.

Arrivé sur place un peu après 9h, je découvre une gare située en périphérie de la bourgade, dans un quartier ouvrier à proximité d’une zone industrielle. L’esthétique de nature n’est pas au rendez-vous et il n’y a aucun buffet ou café pour prendre un petit starter comme j’aime à le faire d’habitude.

Donc départ « à sec » jusqu’à la Broye, puis je prends la petite route qui la longe sur sa rive droite.

Il faut marcher un moment pour dépasser les maisons et hangards industriels ou agricoles et entrer dans le chemin plus verdoyant. Cependant ce sera encore pendant plus d’une heure un décor complètement établi par les paysagistes et les agriculteurs. Je ne vois aucun vestige du monde sauvage qui avait dû préexister ici. Tout y est « propre en ordre », comme on dit volontiers ici.

Après un moment un banc me tends les bras, je m’accorde une courte pause en compensation d’un départ un peu spartiate.

Et puis en persévérant sur cette voie « lisse », après quelques ponts suspendus, la nature reprend ses droits aux abords d’une région plus boisée.

Puis à l’approche de Payerne la Broye s’urbanise à nouveau.

En conclusion, c’était plutôt une ballade qu’une rando, d’une dizaine de km tout de même, mais sans la moindre difficulté ni la moindre surprise. Le temps était clément. En venant j’avais aperçu un espace plus sauvage avec des falaises le long de cette même rivière, aux alentours de Henniez. Peut-être une piste pour une prochaine sortie…