Aujourd’hui, l’idée était de partir à la découverte, sur une dizaine de km, d’une nouvelle rivière vaudoise à une altitude de 600m environ. Cette rivière s’est creusé un lit sur le plateau suisse, entre Lausanne et Yverdon. La côtoyer se mérite par une marche d’approche le long d’une route cantonale fréquentée parfois par de gros camions ou quelques voitures un peu rapides.
Et puis une fois l’approche effectuée, il y a quelques bourbiers à franchir…
Pour faire face au défi technique que représente ces franchissements sans se mettre de la boue jusqu’aux chevilles, et donc à l’intérieur des chaussures, je me suis confectionné, à l’aide de ma scie Gomboy et de l’observation du sous-bois, une perche-bâton me permettant de sonder la tenue du sol avant d’y mettre le pied, et donc de ne pas m’enfoncer dans l’eau ou la boue. Le truc est désormais validé !
Ensuite la rando est plus facile, les chemins sont francs et beaux, dévoilant la nature sauvage de ce vallon à grande diversité végétale sauvage. Je me demandais si le nom de la rivière, la Menthue, ne venait pas du nom de la plante aromatique « La menthe ». J’ai bien regardé, mais n’ai pas trouvé de menthe, hélas. Peut-être y en a-t-il tout de même, mais dans des zones marécageuses inaccessibles.
Dans ce vallon, plusieurs affluents minuscules viennent gonfler les eaux brunes de la Menthue.
Cette mini-rando m’a finalement apporté bien du plaisir.